Une équipe du M.D. Anderson Cancer Center de Houston a récemment publié les résultats d'une étude consacrée au suivi des femmes présentant un risque élevé de survenue d'un cancer du sein et ce pour des raisons multiples : histoire familiale de cancers du sein et/ou de l'ovaire, antécédents personnels de cancer su sein, biopsies mammaires en faveur d'un état prénéoplasique, etc. Pour cette population à risque la procédure standard est représentée par la pratique d'un examen annuel associant examen clinique, mammographie bilatérale et de plus en plus communément une IRM.
D'après les résultats de cette étude portant sur plus de 300 patientes et présentée au congrès de San Antonio en décembre dernier, la pratique d'un examen tous les 6 mois, alternant la réalisation d'une IRM et d'une mammographie, améliore la performance diagnostique en mettant en évidence des tumeurs de très petite taille. Les auteurs précisent que la plupart des cancers (9) ont été mis en évidence par l'IRM, un tiers seulement ayant été retrouvés à la fois par l'IRM et la mammographie.
Cette étude vient après d'autres qui tendent à faire de l'IRM l'examen de référence dans le suivi préventif des femmes présentant un haut risque de survenue d'un cancer su sein. L'inconvénient de la méthode tient d'une part dans le coût de l'exploration, mais aussi dans le fait qu'il existe un taux élevé de "faux-positifs" conduisant à des explorations complémentaires, essentiellement chirurgicales, qui s'avèrent alors négatives. Quoiqu'il en soit, il n'est pas possible de développer une attention particulière pour des groupes d'individus présentant un risque élevé de survenue d'un cancer sans leur proposer une stratégie diagnostique adaptée, même si elle s'avère onéreuse et imparfaite. C'est tout le problème de la médecine dite "prédictive" alimentée aujourd'hui par la croissance explosive de tests biologiques plus ou moins fiables dont les conséquences médicales et économiques sont loin d'être anodines.
Cette étude vient après d'autres qui tendent à faire de l'IRM l'examen de référence dans le suivi préventif des femmes présentant un haut risque de survenue d'un cancer su sein. L'inconvénient de la méthode tient d'une part dans le coût de l'exploration, mais aussi dans le fait qu'il existe un taux élevé de "faux-positifs" conduisant à des explorations complémentaires, essentiellement chirurgicales, qui s'avèrent alors négatives. Quoiqu'il en soit, il n'est pas possible de développer une attention particulière pour des groupes d'individus présentant un risque élevé de survenue d'un cancer sans leur proposer une stratégie diagnostique adaptée, même si elle s'avère onéreuse et imparfaite. C'est tout le problème de la médecine dite "prédictive" alimentée aujourd'hui par la croissance explosive de tests biologiques plus ou moins fiables dont les conséquences médicales et économiques sont loin d'être anodines.
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